Utilisateur:Tatmouss/Bac à sable

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Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Situation géographique de la commune de Ballan-Miré dans le département d'Indre-et-Loire

Localisation[modifier | modifier le code]

Ballan-Miré est située au centre ouest du département d'Indre-et-Loire et fait partie de la région historique de Touraine. Les communes limitrophes sont : Joué-lès-Tours, Monts, Artannes-sur-Indre, Druye, Savonnières, Saint-Genouph, et La Riche.

Topographie, géologie, relief[modifier | modifier le code]

La commune est située à 11 km au sud-ouest de Tours (7,8 km en distance orthodromique)[1].

Ballan-Miré, s’étend sur 2 577 ha et se caractérise par une forte présence de boisements (près de 30%) et d'espaces agricoles (31%). Au total ce sont près de 80% du territoire communal qui sont occupés par des espaces végétalisés. La commune est longée par le Cher dont la vallée rencontre celle de la Loire avant la confluence située plus à l'ouest. Le site est constitué par une large vallée alluviale orientée est-ouest offrant de larges points de vue sur les coteaux.

Elle s’étend sur deux grandes régions séparées par un coteau : ‐ le plateau tabulaire de la Champeigne, au Sud, culminant à 98 m. d’altitude et très légèrement incliné vers le nord et le nord-ouest ; ‐ la vallée du Cher au nord et la Varenne, dont le point le plus bas est de 43 m. d’altitude ; Entre le plateau et la vallée, le coteau atteint 30 m. de hauteur et est incisé par de nombreux vallons en direction du Cher.

Sur le plateau affleurent les calcaires lacustres de Touraine formés à l’ère tertiaire (Oligocène). Les couches y sont particulièrement épaisses (de 15 à 20 m sur la commune) et comprennent trois faciès alternant par bancs de quelques centimètres : des calcaires compacts plus ou moins durs (très riches en carbonates de calcium), des calcaires très durs à meulières (au sommet surtout) et des marnes farineuses blanches (limons calcaires très purs et très tendres). Au sud de la commune, ils sont recouverts par quelques décimètres de limons de plateau, souvent superposés à des sables et graviers. En bordure de Cher, l’érosion liée au niveau de base de la rivière a fait apparaître, sous les calcaires lacustres, des argiles à silex, puis des calcaires soit de Villedieu soit du Turonien. Aucune exploitation des ressources géologiques n’existe à Ballan-Miré. La géologie et la topographie participent à la structure des paysages de même qu'elles jouent un rôle dans les risques de mouvements de terrain[2].

Climat[modifier | modifier le code]

La Touraine se caractérise par un climat tempéré océanique dégradé. Les températures moyennes sont comprises entre 4,2 °C et 18,9 °C. Les hivers sont doux (min. 1,6 °C / max. 11,3 °C) et pluvieux. Les étés connaissent en général chaque année au moins un épisode caniculaire de quelques jours même s'ils sont beaux et doux (min. 10,8 °C / max. 24,6 °C) le reste du temps. Les précipitations sont de 683,7 mm sur l'année. Les chutes de neige y sont rares, il tombe quelques flocons, en moyenne 11 jours par an.

Le tableau suivant donne les moyennes mensuelles de température et de précipitations pour la station de Tours-Saint Symphorien recueillies sur la période 1965 - 1990 :


Relevés météorologiques de la station de Tours-St Symphorien 1965-1990
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,6 2 3,3 5 8,4 11,4 13,1 12,9 10,8 7,9 3,8 1,6 6,9
Température moyenne (°C) 4,2 5,1 7,3 9,6 13,2 16,5 18,9 18,6 16,1 12,3 7,1 4,8 11,2
Température maximale moyenne (°C) 6,9 8,2 11,3 14,3 18,1 21,7 24,6 24,3 21,4 16,7 10,5 7,4 15,4
Précipitations (mm) 63,3 61,6 54,3 51,4 67,5 47,5 53 40,9 54,3 61 63 65,9 683,7
Humidité relative (%) 87 84 79 74 77 75 72 73 77 84 87 89 80
Source : Infoclimat[3]


Relevés météorologiques de la station de Tours-Saint Symphorien
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Record de froid (°C)
date du record
−17,4
1987
−14,2
1963
−10,3
2005
−3,4
1974
−0,6
1957
2,6
1969
4,3
1965
4,8
1986
0,9
1956
−2,8
1950
−9
1956
−18,5
1964
−18,5
1964
Record de chaleur (°C)
date du record
16,9
1975
21
1958
26,4
1955
29,3
1949
32,1
1953
36,7
1976
37,8
1949
39,8
2003
34,8
1953
29
1985
22,6
1955
18,9
1953
39,8
2003
Nombre de jours avec gel 10,6 9,1 6,7 2 0,1 0 0 0 0 0,5 6,2 10,2 45,3
Record de vent (km/h)
date du record
104
1990
122
1990
112
1988
79
1985
119
1988
86
1987
104
1983
83
1986
83
1988
104
1987
104
1957
101
1990
122
1990
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
25
1978
25,9
1988
33,8
1980
23,7
1978
31,5
1971
58
1970
51,2
1977
35,5
1965
41,4
1965
44
1966
31
1965
34,9
1976
58
1970
Source : Infoclimat[3]


Hydrographie et hydrologie[modifier | modifier le code]

Ballan-Miré est situé sur deux bassins versants ; celui du Cher et plus ponctuellement celui de l’Indre, plus au Sud sur le plateau.

Le cours d'eau principal, le Cher, est une rivière assez abondante. Son débit a été observé durant une période de 48 ans (1966-2013), à Tours, située à 18 km de son confluent avec la Loire[4]. En aval de la commune le bassin versant de la rivière couvre 13 615 km2, c'est-à-dire plus de 97,8 % du total de 450 km2. Le module de la rivière à Tours est de 92,4 m3/s. Le débit maximal observé sur cette période est de 1 000 m3/s le .

En dehors du Cher, cours d’eau majeur qui longe la commune, Ballan-Miré compte deux cours d'eau permanents : le ruisseau du petit Cher et celui du Pissot. Les ruisseaux de Miré, de la Touche, du Vau, de Bois-Renault et des Touches, et celui de Fontaine-Ménard s’écoulent de façon temporaire. Les canalets entre la RD7 et le Cher complètent le réseau hydrographique. Certains de ces cours d’eau ont servi à actionner des moulins (la Commanderie et le Grand Moulin). De nombreux plans d’eau sont présents à Ballan-Miré :

  • retenues le long des cours d'eau : lac des Bretonnières sur le ruisseau du Pissot,
  • étangs sur le cours d'eau temporaire du vallon du Vau Secret, étangs et mares au sein des boisements (bois de la Presle, bois de Beauvais, bois de Bois Gibert),
  • mares très nombreuses ponctuant les terres agricoles sur le plateau.

Ces plans d'eau jouent un rôle essentiel dans la gestion des eaux pluviales sur des sols hydromorphes et présentent un intérêt écologique.

Espaces naturels protégés[modifier | modifier le code]

La commune de Ballan-Miré se situe intégralement dans la zone tampon du périmètre du Val de Loire, inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco.

Ballan-Miré, de part sa surface importante de boisements et de milieux ouverts est l’un des maillons essentiels de la trame verte de l'agglomération de Tours. Elle compte en effet une des densités les plus élevées de réservoirs de biodiversité de l'agglomération, notamment pour les espèces inféodées aux milieux boisés et humides. La présence du Cher, axe majeur pour la migration des poissons avec la Loire et l'Indre, lui offre un intérêt écologique supplémentaire. Pour autant, ces milieux naturels ne font aujourd'hui l’objet d'aucune protection naturaliste forte. Trois sites ont été acquis par le Conseil Général au titre des espaces naturels sensibles (ENS) puis rétrocédés à la commune :

  • Le bois des Touches, d’un peu plus de 64 ha,
  • L’île aux castors, sur le Cher,
  • Le Beau Petit Verger, dit parc de Beauverger, à proximité du centre et de la gare.

L’objectif de la définition de ces périmètres est de préserver la qualité des sites, des paysages, des milieux et d’assurer la sauvegarde des habitats naturels. Le Bois des Touches géré par L’ONF est couvert par un plan de gestion. Le bois des Touches et le parc de Beauverger sont aménagés pour l’accueil du public.

Il n'existe pas à Ballan-Miré de secteurs concernés par la protection Natura 2000. Cependant, deux sites Natura 2000 dont les périmètres se superposent se concentrent dans la vallée de la Loire, à environ deux kilomètres au nord de la limite communale :

Transports[modifier | modifier le code]

L'ancienne gare de Villeloin
Ancienne gare (1906), située dans le bourg du village.
un arrêt de bus avec un mur en pierre derrière
Arrêt d'autobus dans le bourg

Transports en commun[modifier | modifier le code]

L'accès le plus proche au réseau régional (TER Centre) est à la gare de Loches, soit à 19 km ; on y accède à la ligne 31 (ToursLoches) (trains ou bus en fonction des horaires), à la ligne 38 (ChâteaurouxLochesTours) ou à la ligne 06 (ToursChâteaurouxLimoges)[6].

La commune a accueilli deux gares du début du XXe siècle jusqu'en 1953. Le chemin de fer d'intérêt départemental de Ligueil à Châteauroux via Loches avait été inauguré en 1907-1908. L'une de ces gares, qui date de 1906, propriété de la commune de Villeloin-Coulangé, est située dans le bourg. L'autre gare est située dans le hameau de Villebaslin, sur la route de Loché-sur-Indrois.

En dehors du transport des élèves des écoles, des collégiens (au collège de Montrésor), des lycées (aux lycées de Loches), le réseau départemental Fil Vert assure dans la commune le dispositif « Fil Vert à la demande » de Montrésor : ce transport à la demande permet aux habitants de la communauté de communes de Montrésor, qui cofinancent l'opération, d'être emmenés de point d'arrêt à point d'arrêt entre les communes concernées et Loches. Les personnes handicapées titulaires d'une carte d'invalidité de plus de 80 % peuvent être prises en charge à domicile[7].

Transport automobile[modifier | modifier le code]

La route départementale D760 est la route principale qui traverse la commune et ses deux principaux villages : Villeloin et Coulangé. Elle traverse l'Indre-et-Loire de part en part, de L'Île-Bouchard à Nouans-les-Fontaines. L'ancien nom de cette route était le chemin de grande communication no 36 qui allait de Saumur à Bourges[8], elle s'est ensuite appelée route nationale 760.

Les deux embranchements autoroutiers les plus proches, vers l'A85, sont distants de trente kilomètres : la sortie Sortie 12 Saint-Romain-sur-Cher en direction de Vierzon et de l'A71, et la sortie Sortie 11 Bléré en direction de Tours et de l'A10.


  1. « Distance orthodromique entre Ballan-Miré et Tours », sur le site de Lion 1906, (consulté le ).
  2. « InfoTerre, Le visualiseur des données géo-scientifiques », sur le portail géomatique d’accès aux données géo-scientifiques du BRGM, (consulté le )
  3. a et b « Tours Saint Symphorien, Indre-et-Loire(37), 108m - [1965-1990] », sur www.infoclimat.fr (consulté le )
  4. « Le Cher à Tours - Pont Saint Sauveur (Synthèse) », sur la « banque Hydro » du ministère de l'écologie et du développement durable, (consulté le )
  5. « Cartographie », sur l'inventaire national du patrimoine naturel, édité par le muséum national d’histoire naturelle, (consulté le ).
  6. TER SNCF – Centre - Informations pratiques sur la gare de Loches
  7. « Touraine Fil Vert - Secteur de Montrésor », sur le site de Touraine Fil Vert, le réseau des transports interurbains d'Indre et Loire, (consulté le )
  8. Carré de Busserolle, Jacques-Xavier (1823-1904), Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine : Tome VI, Tours, impr. de Rouillé-Ladevèze, 1878-1884 (lire en ligne)